Il y a ceux qui suivent les règles, et ceux qui les réécrivent. Anis Kallel fait définitivement partie de la deuxième catégorie. Cofondateur de Flouci, pionnier de l’inclusion financière en Tunisie, diplômé de l’Université de Rochester, plusieurs fois récompensé sur la scène internationale… Ce jeune entrepreneur originaire de Tunis porte sur ses épaules bien plus que des lignes de code : il porte une vision. Celle d’une Tunisie plus juste, plus connectée, plus accessible. Voici son histoire.
Asslemaa.
Dans un pays où beaucoup de jeunes rêvent de partir, lui a choisi de revenir.
Anis Kallel, c’est ce genre de parcours qui force l’écoute. Parce qu’avant d’être un visage connu de l’écosystème tech tunisien, il a été un étudiant passionné, formé entre la Tunisie et les États-Unis. Diplômé de l’Université de Rochester, il aurait pu céder à l’appel de la Silicon Valley. Mais non. Il est revenu. Avec une idée, une vision, une conviction.
Son pari ?
Briser les barrières de l’exclusion bancaire et numérique en Tunisie.
Et pour ça, il cofonde Flouci : une application de mobile banking 100% tunisienne, pensée pour celles et ceux que les systèmes traditionnels ont longtemps laissé de côté.
Flouci parle à tout un pays. Mais ce n’est pas juste une app.
C’est un signal envoyé à toute une génération : oui, on peut construire ici. Oui, l’innovation peut être locale, inclusive, ambitieuse.
Une portée internationale
Anis ne s’arrête pas à la Tunisie. Il représente le pays dans plusieurs conférences et forums internationaux, comme le World Bank Youth Summit, l’African Youth SDGs Summit ou encore la YTILI Fellowship aux États-Unis. Il fait partie des profils suivis par les institutions qui comptent.
Et la reconnaissance ne tarde pas à venir :
– Lauréat du programme Forbes 30 Under 30 MENA 2023,
– Lauréat du Young African Leaders Initiative (YALI),
– Sélectionné dans plusieurs incubateurs à fort impact comme Open Startup Tunisia ou Redstart.
Il multiplie les interventions autour de sujets qui dépassent la tech : inclusion, transparence, empowerment, souveraineté digitale. Car derrière chaque ligne de code, il y a une vision politique au sens noble : rendre le système plus juste.
Tounsi Makers dans l’âme !
Anis, c’est cette nouvelle génération de leaders qu’on espère voir grandir. Il ne vend pas du rêve facile. Il incarne le travail dur, les nuits blanches, les pitchs ratés, les bugs imprévus, les refus. Mais il incarne aussi l’audace, la persévérance, et surtout : la foi inébranlable dans le potentiel tunisien.
Ceux qui disent que la jeunesse tunisienne est perdue ne connaissent pas Anis Kallel.
Et si vous croisez son nom, souvenez-vous : ce n’est pas juste un entrepreneur. C’est un bâtisseur.
Un jeune qui a compris que pour changer un pays, parfois, il suffit d’appuyer sur “RESET”.
